 
                        
                    "J’ai vu au fond de tes yeux et de ton regard 
L’amour qu’on ne lit nulle part 
Que tu voudrais dire mais tu ne peux pas 
Souvent j’y ai vu la tendresse 
Mais aussi la tristesse 
Pour un reproche que tu ne méritais pas 
Ou simplement que tu ne comprenais pas 
Mais j’y ai vu surtout l’amour 
Que tu me donnes jour après jour 
Un amour qui ne demande rien 
Rien qu’une caresse de la main 
Je sais bien que tu n’es qu’un chien 
Mais ton amour vaut bien celui des humains 
Tu donnes sans demander même ta vie s’il le fallait 
Alors moi, j’ose dire que je t’aime 
Que je t’aime autant qu’un humain 
Même si on dit que tu n’es qu’un chien 
Un jour, hélas ! tu partiras 
La mort, un jour, t’emportera … 
Alors rien que d’y penser 
Mon cœur commence à regretter 
De ne savoir te dire les mots 
Que tu ne comprendrais pas 
Mais que j’espère, dans mes yeux 
Ce jour là, tu liras ... 
Et que moi, pauvre humain 
Je saurai te faire comprendre l’Amour 
D’un maître pour son « chien »."
Frederique Cachou
                
 
                         
                         
                        